Le destin de nos femmes de lettres n’est pas sans rappeler celui de toutes les femmes de tous les continents. Mais il va sans dire que quelques-unes d’entre elles ont bien voulu transgresser l’ordre établi, et c’est justement grâce à une de ces rebelles, Ida Faubert (1882-1969), que la poésie haïtienne au féminin a eu ses lettres de noblesse.
" Je t’aime d’avoir eu pitié de mon délire, Et d’avoir, avec moi, souffert de mes douleurs ; Je t’aime d’avoir su les mots qu’il fallait dire Et d’avoir tendrement baisé mes yeux en pleurs. " (Ouverture, Coeur des îles)
" Je t’aime d’avoir eu pitié de mon délire, Et d’avoir, avec moi, souffert de mes douleurs ; Je t’aime d’avoir su les mots qu’il fallait dire Et d’avoir tendrement baisé mes yeux en pleurs. " (Ouverture, Coeur des îles)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire