jeudi 2 février 2012

Ida Faubert

Le destin de nos femmes de lettres n’est pas sans rappeler celui de toutes les femmes de tous les continents. Mais il va sans dire que quelques-unes d’entre elles ont bien voulu transgresser l’ordre établi, et c’est justement grâce à une de ces rebelles, Ida Faubert (1882-1969), que la poésie haïtienne au féminin a eu ses lettres de noblesse. 

" Je t’aime d’avoir eu pitié de mon délire, Et d’avoir, avec moi, souffert de mes douleurs ; Je t’aime d’avoir su les mots qu’il fallait dire Et d’avoir tendrement baisé mes yeux en pleurs. " (Ouverture, Coeur des îles)

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