mercredi 18 janvier 2012

L’Oubli...

Gouttes d’argents,

Mercure de ma vie,
Folie de printemps,
Clair de lune argenté.
A ces brides de souvenirs, je me. rattachais …
Comme un papillon paralysé
D'une flamme, les ailes brulées.
L’accident a tue la lumière de mes yeux.

Mais, n’ai-je pas toujours été aveugle ?
Ceinture dorée, paroles d’or.
Ne dit-on pas que celles des anciens le sont ?
Mes lèvres scellées tel un masque Vénitien.
Figées sur le non- dit.
J’aurais aimé tellement crier NON à la face du monde.
Mais, ai-je toujours eu droit à la parole ?
Loukoum ,baklava, Reine abeille.
Lune de miel, je souris, je rêve.
Promesses non tenues.
Espoir d’un lendemain meilleur toujours en attente.
Comme une rengaine.
Un refrain éternel de mots doux ,
Les notes de cette chanson d’amour.
Elles s'envolent loin
Puis reviennent mourir sur mes lèvres.
Je secoue la tete, Je souris.
Ai-je- jamais connue l’amour ?

Vermeille, la tache de vin.
Cramoisie les gouttes de sang
Je les regarde s’écouler de la douleur de mes plaies.
Comme un drapeau rouge,
Devant un taureau furieux, agite
La révolte se dechaîne, gronde...
Ma poitrine s’enfle pour pouvoir pousser enfin ce cri de guerre.
Pour sonner le glas sur les ennemis.
Rebeller contre ce nouveau coup du sort.
Et de ces chaines, liberer mon âme.
Mais, ai-je jamais été libre ?

Terre de feu, mère nourricière,
Telle Jeanne D’arc je veux embrasser la cause.
Comme Cléopâtre je veux lutter,
Comme Sanite Belair je veux me battre.
De toutes mes forces Je Crie!
J’appelle a la rescousse les esprits de ces grandes Dames.
Soudain Tout s' éclaircit,
Les brumes de mon esprit, moins dense,
Les nuages perdent leur gris,
Le ciel gagne son bleu.
Et comme une sirène émergeant des flots, je resurgis.
J’élève mes bras vers le ciel ;
Je suis moi, liberee pour toujours.

Par : Natacha Gomez

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