mercredi 26 septembre 2012

Beautiful Love....

A moment stolen from time 
Two hearts beating at the same pace
One ocean of love....
Thru time,thru the cosmos
Crystal clear are the feelings
Star upon us
The galaxy is an enchanted forest
Our love defies anything
Law of attraction playing with the bright moon
The guardian of our nights.
The rays of the sun playing on our bodies shows us that the 
Universe has granted us another day,another moment stolen from time
For eternity and beyond ,the Lovers star will always shine.

Natacha Gomez, Haiti (AFADEM HAITI)
twitter: @TachaGomez
sep 2012.

La pensee positive


Pour découvrir la puissance de la pensée positive, Louise L. Hay nous invite à nous imprégner des citations suivantes :
  1. J'habite un monde d'amour et d'acceptation.
  2. La vie m'aime et je suis en sécurité.
  3. Je fais confiance en l'Intelligence divine pour influencer mes affaires et je cours de succès en réussite.
  4. Je parle avec sagesse et discernement.
  5. Désormais je prends mon corps en charge avec amour.
  6. Je me réjouis de l'amour que j'ai à donner.
  7. C'est l'amour qui anime ma vie.
  8. Je reçois l'amour que je donne.
  9. Financièrement, je suis toujours à l'aise.
  10. Je trouve de l'aide partout où je me tourne.
  11. L'amour inconditionnel c'est simplement un amour qui n'attend rien en retour.
  12. Je suis le créateur et l'acteur de ma vie.
  13. Les êtres sont comme des fleurs. Chacun à sa beauté propre, chacun s'ouvre et s'épanouit à sa manière et à son rythme.
  14. Je suis ici pour remplir une mission.
  15. Toutes mes nouvelles habitudes m'aident de façon positive.
  16. Aujourd'hui je chosis de dépasser mes limites d'hier. Je suis prêt à m'ouvrir à quelquechose de nouveau.
  17. Je mets de l'amour dans mon regard et je vois tout clairement.
  18. Il n'y a pas quelquechose à faire. Il y a quelquechose à savoir.
  19. Plus je comprends de choses et plus mon univers s'élargit.
  20. Je me fais toujours confiance.
  21. La manière dont nous voyons ce qu'il y a à l'extérieur de nous reflète ce qu'il y a en nous.
  22. Mon corps est un ami et j'en prends soin.
  23. Je reconnais désormais ma créativité et j'y fais honneur.
  24. Je me félicite pour les grandes et petites choses que je réalise.
  25. Décidez de dépasser les limites de votre esprit humain actuel. Oui vous le pouvez.
  26. Je revendique mon pouvoir et je dépasse toutes mes limites.
  27. Je ne peux pas me sentir perdu, seul, ou abandonné car je vis au sein de l'Intelligence divine.
  28. Je suis en paix avec le départ de ceux que j'aime.
  29. J'aime ce que je pense.
  30. Je me choisis une idée de Dieu qui soit pleine d'amour et qui me plaise.
  31. Je donne à la Vie avec joie et la vie me le donne avec Amour.
  32. L'amour fait toujours disparaitre la douleur.
  33. Les émotions sont des pensées qui sont actives dans notre corps.
  34. Je ne suis pas obligé de travailler dur pour mériter un bon salaire.
  35. Si vous vous aimez vous aurez l'énergie de surmonter rapidement tous les problèmes.
  36. J'adore les enfants et les enfants m'adorent.
  37. M'aimer moi-même et les autres me permet de m'épanouir et de vivre au maximum de mes possibilités.
  38. Je m'aime dans toutes les expériences que je traverse et tout va bien.
  39. Quand nous sommes prêts à évoluer notre vie s'épanouit de façon merveilleuse.
  40. Grâce à mes factures, j'affirme ma capacité de payer.
  41. Je partage mes ressources et mon savoir avec la Vie.
  42. J'ai choisi des parents qui me conviennent parfaitement dans cette incarnation.
  43. Je suis financièrement à l'aise.
  44. Mon corps est en paix, heureux, en bonne santé et moi aussi.
  45. En élargissant mes horizons, je fais facilement disparaître mes limites.
  46. Je suis une expression individuelle de la Vie.
  47. Je peux guérir en toute sécurité.
  48. Je transforme les leçons à apprendre en partie de plaisir
  49. Je fais des choix nouveaux, différents, plus positifs, qui me nourissent de l'intérieur.
  50. Ma maison et mon coeur sont des lieux de paix et de bonté.
  51. La seule chose que vous pouvez vraiment maîtriser c'est ce que vous pensez au moment présent. Vous avez tout pouvoir sur votre pensée du moment.
  52. Je me crée avec amour une santé parfaite.
  53. La sagesse que je cherche se trouve en moi.
  54. Je mérite ce que la Vie a de mieux à m'offrir.
  55. La mort est une porte qui s'ouvre sur une vie nouvelle.
  56. La nourriture est une amie. Je la remercie de me donner sa vie pour me nourrir.
  57. Chaque instant est un nouveau départ.
  58. Je fais circuler les bonnes nouvelles.
  59. Mon but est de m'aimer davantage de jour en jour.
  60. Tout ce dont j'ai besoin est à portée de ma main.
  61. Je choisis un mode de vie paisible.
  62. Le pardon possède un pouvoir de guérison que j'ai toujours à ma disposition.
  63. Nos parents sont des gens merveilleux.
  64. Tout va bien. J'ai tout ce dont j'ai besoin en ce moment.
  65. Mes pensées déterminent ma vie.
  66. Nous sommes de merveilleux êtres spirituels qui vivont une expérience humaine.
  67. Je découvre maintenant de nouvelles et merveilleuses expériences. Je suis en sécurité.
  68. Je concentre doucement mon esprit sur les belles choses de la vie.
  69. Le pouvoir se trouve dans le moment présent. Affirmez votre pouvoir.
  70. Ma conscience est riche.
  71. Je me libère et je pardonne.
  72. Toutes mes expériences font partie de la richesse et de la plénitude de la Vie.
  73. C'est avec moi-même que j'entretiens la meilleure relation.
  74. L'amour est le fondement de ma religion.
  75. J'ai la responsabilité de ma vie.
  76. Mes rêves sont des experiences pleines de joie et de tendresse.
  77. Je m'aime et je m'accepte exactement tel que je suis.
  78. Je suis en paix avec ma vie sexuelle.
  79. Quelque soit mon épreuve, je sais que je suis aimé.
  80. Je suis détendu car je sais que la Vie est toujours là pour me soutenir, m'aider et me réconforter.
  81. Pour réussir vous devez penser que vous êtes une réussite et non un échec.
  82. Je ne suis jamais pressé car j'ai toute la vie devant moi.
  83. Si je suis maintenant dans cette situation c'est que j'ai quelquechose à en apprendre.
  84. Parce que chacun de nous est unique, il ne peut y avoir ni comparaison, ni concurrence.
  85. Je choisis les pensées qui me réconcilient avec l'idée de vieillir.
  86. L'amour désamorce toujours la violence.
  87. Aujourd'hui est un monde merveilleux pour créer, imaginer, produire et visualiser ce que je désire.
  88. Je contemple le monde avec les yeux de l'amour.
  89. Mon travail favorise la manifestation de mon potentiel le plus élevé.
Source : Pensées pour transformer votre vie - Louise L. Hay (Editions Vivez Soleil)

dimanche 2 septembre 2012

Love tweets that i LOVE

.....The best relationships are the ones you didn't expect to be in, the ones you never saw coming...
No matter how many people you meet , there's always going to be that special someone who will make you believe and feel like no one else can...
 The greatest thing in life is finding someone who knows you for all your mistakes and differences and still finds you absolutely amazing.
Sometimes there is no next time,no times outs,no second chances,sometimes its now or never.
When you really matter to someone ,that person will always make time for you,no excuses ,no lies,no broken promises,to truly love unconditionally is to love with no regrets,no expectations and total forgiveness.
The heart knows no limitations ,no boundaries,the heart only knows one thing and that is love.
IF you LOVE someone ,you better PROVE it.Because LOVE  is not a noun to be defined ,but a verb to be acted upon.

Lanmou Kreyol

Mwen te panse renmen pat pou mwen
Mwen te panse ke lanmou te bliye'm deye
Mwen te panse ke jou pam'nan pa tap janm rive
Cheri,ou fem kwe ke bone eziste
Mwen te panse synserite pat eziste anko
Mwen te panse fidelite se te yon chime
Mwen te panse bone se te yon veb pase  
Cheri ou fem kwe ke lanmou pa gen limit
Ou se zanmim, ou se konplis mwen, ou menaj mwen
Pou tout tan Cheri.
Ke'm ak ke'w deja dako
Nap fe wout ansam pou letenite....


Natacha Gomez
Haiti 

jeudi 23 février 2012

Fanm Dayiti


Fanm Dayiti



Soley poko leve

Fanm dayiti déjà kanpe

Espwa yon peyi ki vle dekole

Avek fanm Dayiti nap rive

San patisipasyon fanm Ayiti pa gen avni

Si nou pa kore aksyon fanm yo Ayiti pap atterri

San avansman ekonomik fanm yo Ayiti pap gen lavi

AFADEM aksyon fanm pou demen miyo

Nap goumen pou yon Ayiti Miyo

Fanm se poto mitan devlopman

Avek Fanm yo nap avanse pou rekonswi Ayiti

Gason kore Fanm pou demen ka pi bel.



NGómez. Twitter    @Tacha Gómez

Facebook page Afadem Haiti




jeudi 2 février 2012

Ida Faubert

Le destin de nos femmes de lettres n’est pas sans rappeler celui de toutes les femmes de tous les continents. Mais il va sans dire que quelques-unes d’entre elles ont bien voulu transgresser l’ordre établi, et c’est justement grâce à une de ces rebelles, Ida Faubert (1882-1969), que la poésie haïtienne au féminin a eu ses lettres de noblesse. 

" Je t’aime d’avoir eu pitié de mon délire, Et d’avoir, avec moi, souffert de mes douleurs ; Je t’aime d’avoir su les mots qu’il fallait dire Et d’avoir tendrement baisé mes yeux en pleurs. " (Ouverture, Coeur des îles)

La reine Anacaona (poetesse )

Anacaona, la reine-poétesse était belle. Elle n’avait des yeux que pour celui qui gouvernait le Maguana : Caonabo, l’intrépide. Elle était aussi attachée à la terre des ancêtres et aux dieux. Aucun présage ne lui échappait, car elle consultait les oracles au moindre pressentiment et signe d’inquiétude. Anacaona, comme toutes les indiennes d’Ayiti de l’époque, était païenne. Écoutons-la implorer les anciens dieux d’Ayiti-Quisqueya-Bohio :

"Vous faites, ô Tzémès, le soleil, la lune et les étoiles d’or, la foudre et l’orage, l’air qui nous fait vivre et qui fait palpiter nos coeurs d’enthousiasme
Vous faites le Destin...
Vous êtes, ô Tzémès, en tout et partout.

Vous êtes le parfum dans la fleur, le rythme dans nos areytos.

C’est vous qui faites naître, vous qui faites mourir.

Nous avons, ô Tzémès, la plus grande idée de
de votre puissance, de votre grandeur, des rêves qui se déroulent dans l’infini de vos pensées...

Nous venons, ô Tzémès, vous offrir nos coeurs chargés d’inquiétudes.

L’épouvante d’un présage nous fait souffrir, et l’avenir d’Haïti semble

menacé d’un péril qui nous fera rouler vers le désespoir et la
folie.

Protégez-nous, ô Tzémès, sauvez-nous. "
(E. Marcelin, La Reine Anacaona

LA POÉSIE FÉMININE HAÏTIENNE


Les Saintes de l’ombre

Tout se passa dans le milieu haïtien comme si nos femmes n’ont pas le droit d’écrire, d’exprimer leur amour aussi bien que leurs multiples déceptions face à l’homme haïtien. Nombreuses sont les poétesses haïtiennes qui ont été pétries à la fleur de l’âge par un mariage d’amour ou de raison, que ce soit en Haïti ou dans la diaspora. Leur défaite explique d’ailleurs le maintien du pouvoir de persuasion par le mâle haïtien. Et, à ce propos, l’écrivain Graf Dürckheim écrit : "Le féminin est souvent condamné, non seulement chez l’homme mais aussi chez la femme, à un destin fantôme. Son énergie refoulée prend alors une place importante parmi les forces d’ombre de notre temps, celles qui bloquent le chemin de l’Être essentiel. L’éveil à la vie initiatique contribuera très probablement à rendre au féminin sa place dans la synthèse intégrale de la vie. Pour accéder

librement à l’initiation, il faut que soient dégagées les forces émancipatrices du féminin." Effectivement, il en est de même pour la poésie qui exige autant d’énergie que de volonté dégagées pour accéder à l’Être poétique et devenir le poète qu’il faut avec toutes les qualités inhérentes à un disciple d’Orphée. L’écrivaine haïtienne, cette énergie refoulée, s’accorde à vouloir tout abandonner dans le but unique de se consacrer à son mariage et à la famille. Les plus récalcitrantes, en l’occurrence les poétesses Virginie Sampeur et Ida Faubert, les romancières Marie Chauvet et Nadine Magloire, peuvent se La poésie féminine haïtienne 2

retrouver seules abandonnées, condamnées à écrire pendant longtemps ou à devenir une femme de "société" comme Edith Piaf et tant d’autres. 


Moon


It was dark, it was cold every drop of this summer rain pierced my body like a sword wanting to go thru my soul.

Is it me, my trembling hands upon my face looking for those signs of recognition?

Is it me my decharned fingers passing on a skeletal arm.

Is it me those cracked lips feels like harsh papers.

Wait I cannot think straight , was it  yesterday that I met you , that lovely day , the day that my father called me is sunshine queen , my lovely summer  dress was embracing my curves .

Is it me or did I dreamt of that  , I’m cold , I need a hot drink ,coffee makes me dizzy , tea tastes like soap water , my tonsils start constricting , another  panic attack .

I’m trembling, oh God! Not today, I want to cry, seams that I will drown in my own tears. Mother of all the mothers please help me …

Please  no more pains , my hart , my body cannot take anymore  , give me strength  one day at a time .

Ok, breathe, breathe slowly I know that I can. I want to see the light; I want to leave the past behind me. But, how?

My stomach starts churning. Can I really? Can somebody love me, I’m at worth it?

Passing my fingers thru my hair , they like strings from an 90 years old woman , I’m just 30 , when was the last time I went to a salon ..?

Is it me , can I start to love  ME , for me , for my kids and family, and friends.

Is it me , that is on my knees , I fall twice God , give me strength, I fall again, Lord I promise once I stand I will never  fall again …. I fall...

Yes  God , it is me , I’m ready  and once  again slowly one    small breath at a time I  start to rise and a sound coming to my chest ..

Yes, what is it? I’m laughing , yes laugh, music to my ears, it’s me rising , let the world  know that I’m back  .

To all the women that are fighting depression

By: Natacha Gomez

Haiti

vendredi 27 janvier 2012

Unspoken


Unspoken

Unspoken words, unspoken thoughts dancing in the air.

Unspoken wishes in your heart.

White, blue, beige, cotton, and silk

Unspoken words, running thru my head to stop boredom.

I let my eyes wandered thru the room and then, there were you, the world stood still for a split second.

Unspoken were the words but we knew, we just didn’t want to accept yet.

Unspoken were my looks when I return my attention to you, good you were talking to someone.

Unspoken were your gaze upon me but I felt it like an electric jolt across the room

Unspoken was my answer when they introduce you to me but my heart, my body, my soul were already yours.

Unspoken were the notes of the songs they were playing because our hearts were singing our song, our melody it was magic.

Unspoken was the need but I felt the urge, I felt the need to be closer to you and I happened, you took me in your arms and it was the right place to be.

Unspoken was your wishes but I knew, I understood and I complied.

Unspoken were your orders but no one approach me from this moment.

Unspoken was again the words but you followed me to the right path.

No words need to be said when true love happens, it’s rare and it last for eternity.

By : Natacha Gomez

Haiti








Emerantes de Pradines

Emerantes de Pradines




1928
Chanteuse, danseuse, actrice…, elle s'est révélée, ici autant qu'à l'étranger, plus qu'un témoin, l'une des zélées protagonistes d'un mouvement culturel en pleine affirmation.
Fille du chanteur-compositeur haïtien Auguste de Pradines, Ti-Candio, Emerante, pour n'avoir connu, dès son plus jeune âge, qu'une chaleureuse atmosphère artistique entretenue dans la maison familiale et pour avoir eu par ailleurs, très jeune, le privilège, rare à l'époque de se frotter à la culture populaire et au vodou, vit et laisse à voir son parcours comme tracé d'avance.
Souvent enfant, Emerante chantait avec son père. Aux acquis gagnés à cet environnement de poésie, de musique et de danse viendra se greffer une formation musicale parfaite sous la coupe de Lina Mathon-Blanchet et avec René Bélance comme introducteur de chant. Ainsi donc, à 10 ans déjà, sans peine aucune, elle fait ses premières prestations à la radio en récitant des poèmes dans une émission culturelle. Plus tard, autour de 1942 - 1945, une présence assidue sur scène la donne à apprécier aux côtés des acteurs les plus réputés et dans les grandes pièces de l'époque dont Fifine et Toutou, La Famille des Pitite-caille, Lococia, Sanite Belair de Jeanne Perez (où elle chantera sa première chanson vodou sur scène), Le Baiser de l'Aïeule de Dominique Hyppolite, Barrières de Dorsinville(1)... C'est aussi à cette époque que répondant aux invitations répétées des représentations étrangères en Haïti, notamment celles des USA, du Chili, de France…, Emerante de Pradines s'y produira dans des spectacles de danse ou de chant (où se révélera d'ailleurs le talent de Martha Jean-Claude qui l'accompagnait souvent en seconde).
De toutes ces sollicitations, c'est pourtant la danse qui, semble alors gagner le cœur et l'avenir d'Emerante. En 1947, une première bourse d'études l'amène à New-York, à l'Ecole de danse moderne et primitive de Katherine Dunham où elle apprend puis enseigne la technique Dunham que, bientôt après, de 1950 à 1954, elle introduit en Haïti avec la fondation de La Troupe haïtienne de danse. Dans l'euphorie et la fièvre qu'on connaît à cette époque, elle sera également membre et actrice de la Société Nationale d'Art Dramatique, directrice de la section féminine de la Troupe folklorique nationale (elle y rencontre Lumane Casimir pour la première fois en 1952) et trouvera de temps du reste pour l'animation de l'émission radiophonique «L'heure de l'Art».
En 1954, une deuxième bourse de la Fondation de Parapsychologie ravira à Haïti, et pour plus d'une trentaine d'années cette fois, la dynamique Emerante. De retour à New-York elle poursuit ses études sur les techniques de danse moderne à l'Ecole Martha Graham et entreprend des travaux en Anthropologie à Columbia University où elle rencontre et épouse le Professeur Richard McGee Morse. A Porto-Rico, où elle est appelée à l'Inter American University en 1960, pour la mise au point d'un curriculum de danse, plus tard, à New Haven (Connecticut) où elle fonde et dirige pendant près de vingt ans une école de danse, Emerante mènera une carrière artistique et professionnelle dont, dans son pays, on parlera que peu même à son retour définitif à la fin des années 80.
Depuis 1993, Emerante de Pradines dirige avec son mari, l'Institut haïtien de l'Amérique Latine et des Caraïbes qu'ensemble ils ont fondé et qui se propose d'étudier la culture et les institutions de la Caraïbe tout en établissant un service d'échanges et de coopération entre les pays de la Région.
Concerts:
New-York, Boston, Los Angeles, San Francisco, Montréal, Québec, et New Haven (Connecticut)
Disques:
Voodoo
Original Meringues (Remington)
Creole Folk songs of Haïti (Folkways Records)
* Basé sur l'interview de Emerante de Pradines par Peter Anderson Saint Fleur.
(1) Georges Corvinton op cit, p234 et suiv.


www.haiticulture.ch, 2005
Geneva - Switzerland

Women of Haiti... A better Future: Dreams……

Women of Haiti... A better Future: Dreams……: Dreams…… One day, I heard your footsteps, by the sounds of the sole of your shoes were making, I could tell which mood you were i...

Dreams……


Dreams……

One day, I heard your footsteps, by the sounds of the sole of your shoes were making,

I could tell which mood you were in.

A cold sweat ran thru my spine, like oil on a hot skillet, you were not happy, actually you were furious and I started trying to remember.

Were your black shoes next to the browns with strings or not? Are all the shirts were arrange right? From the darkest colors to the lightest?

Was everything ok?

I sensed a shot of hot wave that made my body shiver, you just entered the room!!!

And now I’m counting slowly 1, 2, 3,4,5,6,7,8,9, oh God its 3 pm already,

The tenderloin must be dry now like a cowboy hat, hope this time it will not be my grandmother tea pot that you will throw across the room, I still bear the scars of that hot coffee on Valentine’s Day.

Not a word had been said but I know something was boiling, waiting to erupt.  Like a trap animal I could sense danger, fear took over me, I couldn’t even think straight.

You took my long ponytail with both hands and start pulling; I saw stars and fell at your feets.

I wanted to cry for help but couldn’t, who will come, who will believe what I would say, you, look like the perfect man to be with.

I woke up screaming from that dream, I had that sensation of wanting to run and hide and I remembered and I start to smile.

I looked at the bed and saw your note saying that you loved me.

For a brief moment I panicked maybe I was still dreaming!!!

Dreams sometimes try to warn   us of danger, my nightmares started when I met you.  

I thought that dreams were the enemy, not you I was so wrong, and I was avoiding the truth, hiding my scars from and for you.

When reality strikes theres no place to hide, you have to embrace it, talk and say to the world NO More Violence against women!!!

By : Natacha Gomez

Haiti


Sophia Martelly

A Propos de Sophia Martelly
Sophia Martelly
Coordonnateur / Fondateur
Très jeune, Sophia Martelly, s'intéressait déjà aux démunis de façon bénévole. Elle prêtait ses services à l'Hôpital Providence des Gonaïves.
Durant plus de dix sept ans elle a tenu ses engagements envers les pauvres, les démunis, les laisses pour compte.
On la voit a la période de Noel distribuer des repas chauds a plus de deux cent démunis; des jouets a plus de cinq cent enfants issus de familles pauvres; des articles de toilette a des femmes de condition précaire.
Pour elle, la solidarité active, concrète rend les gens meilleurs.
En 2004, elle a initié et organisé avec le soutien de son mari, la Amcham et le PADF, un téléthon qui a recueilli plus de onze millions de gourdes pour les victimes des inondations de mai 2004 a Mapou et Fonds Verrettes.
En Novembre 2008, elle a été honorée par le Président René Préval avec la plus haute distinction : «Ordre National Honneur et Mérite au grade de Chevalier», pour son implication, son soutien inconditionnel aux victimes de l'effondrement de l'Ecole de Nerette a Pétion Ville.
Au sein de la Fondation Rose Et Blanc (FRED), dont elle est la coordonnatrice et co-fondatrice ; son altruisme, son esprit d'ouverture et sa disponibilité lui ont permis de prouver une fois de plus son engagement.
Douée d'un sens aigu de l'organisation, cumulant les rôles de mère, d'éducatrice, d'épouse et de responsable de cette Fondation, elle s'évertue à donner le meilleur d'elle même.

Ertha Pascal-Trouillot

Ertha Pascal-Trouillot




« Depuis très jeune, j'ai beaucoup travaillé; j'avais comme une rage de travailler. C'est comme si je voulais porter le monde sur mes épaules...»
Hasard? Exigence savamment cultivée? Telles sont les interrogations qui viennent à qui ne fait que se pencher sur la particulière évolution de Me Ertha Pascal-Trouillot. D'abord de brillantes études classiques où, toujours en tête de classe, elle n'en finit pas d'en imposer à ses camarades de groupe (plutôt des hommes, avoue-t-elle), études au bout desquelles elle s'oriente vers la mécanographie (1969), complément de formation à ce qui sera sa vraie profession : le Droit. Deux ans plus tard, en effet, en août 1971, elle se retrouve de la promotion sortante de l'Ecole de Droit des Gonaïves. Celle-ci frappée des exigences fraîchement instituées d'un mémoire de sortie, Ertha Pascal sera la première étudiante, avec un brio et une assurance qui épateront le doyen lui-même, à soutenir ce mémoire autour d'un sujet pour le moins passionnant: le Statut juridique de l'Haïtienne dans la législation sociale.
S'écartant également de cette ornière qui, depuis 1929, année de leur admission à l'École de Droit, voit le Droit se confiner pour les femmes à une discipline d'appoint, Ertha Pascal prête aussitôt serment en qualité d'avocat du barreau de Port-au-Prince et «affrontant avec courage des confrères blanchis dans le métier, (...) affirmant de plus en plus sa spécialisation dans les affaires du Travail, de Droit de la Famille et des problèmes de l'Etat civil» plaide devant toutes les juridictions des tribunaux (tribunaux de paix, tribunaux civils, cour d'appel, Cour de Cassation). Cette brêche ouverte dans le monde très fermé des Hommes de loi, initie une fructueuse carrière qui la retrouvant comme première femme membre du Conseil de l'Ordre des avocats du barreau de Port-au-Prince (session: 1977-1979), consacre également Maître Ertha Pascal Trouillot, première haïtienne juge au tribunal civil de Port-au-Prince (janvier 1979) — en France, il a fallu attendre 46 ans entre les premières inscriptions de femmes au barreau et l'ouverture du concours de la magistrature à une femme —, première femme juge à La Cour d'appel (septembre 1985), puis à la Cour de Cassation (novembre 1986).
Entre-temps, dans de multiples congrès, séminaires et conférences, par la publication - seule ou quelquefois en collaboration avec son époux, Me Ernst Trouillot - de relations de voyage, détudes ou de résultats de recherches, on assistera chez Me Ertha Pascal-Trouillot à l'évolution de positions de plus en plus nettes et tranchées où la femme haïtienne fait indéniablement l'objet de préoccupations premières. Exception faite évidemment de Madeleine Sylvain-Bouchereau, analyste autant que fer de lance d'un projet de révision du Code civil tenant compte des discriminations faites aux femmes, Ertha Pascal-Trouillot demeure encore en effet la seule femme de loi à se tailler une notoriété par une militance assidue dans ce domaine.
Me Ertha Pascal-Trouillot se refuse néanmoins à toute casaque féministe: «Je suis avant tout une femme professionnelle. Je n'ai jamais voulu militer dans aucun groupe de femmes». On lira pourtant, en introduction à son livre Retrospectives... Horizons: «C'est dans le souvenir de ces gloires nationales (femmes haïtiennes ayant combattu pour la libération d'Haïti) et dans la fervente solidarité avec l'esprit et la vaillance des efforts et résultats des groupements féministes, des associations féminines et de toutes celles qui œuvrent pour l'émancipation de la femme, que nous offrons respectueusement ce nouvel ouvrage». C'est de cette même femme qu'une consœur opine ainsi : «ses études, ses interventions, ses travaux portent tous assidûment sur le même thème, la défense des droits de la femme haïtienne à travers des sujets aussi épineux que le droit de la femme à la contraception, le droit des concubines, la reconnaissance légale des enfants illégitimes, l'extension des droits et capacités de la femme mariée, la rupture de promesse de mariage...», tout ceci évidemment sous-tendu à l'engagement fondamental de «faire progresser le Droit, l'adapter aux conditions de la vie moderne, lui faire franchir en quelques années, quelques siècles»(1).
L'active carrière de Me Ertha Pascal-Trouillot la verra également figurer comme première femme (à date la seule) à la présidence d'Haïti, fonction qu'en qualité de juge à la Cour de Cassation, elle se retrouvera à assumer durant onze mois, du 13 mars 1990 jusqu'au 7 février 1991.
Autres activités et distinctions:
- Lauréate de l'Alliance francaise (1965)
- Ex-membre de la section féminine (défunte) de la Commission de refonte du Code civil haïtien.
- Membre de l'Association des écrivains de langue francaise.
- Membre de l'American bar association de Washington.
- Membre de l'Association internationale des juristes (Paris)
- Professeur de Droit usuel dans divers collèges.
- Conférencière de 1971 à nos jours à Port-au-Prince, Washington, Virginie, Montréal, Rome, Caracas, Paris, Ottawa, Abidjan, Fort-de-France, Danemark, et depuis 1994 dans différentes villes du Japon sur Le rôle des femmes dans le développement économique des sociétés, La femme dans la vie sociale, L'économie haïtienne, etc.

Publications:
1973: Statut juridique de l'Haïtienne dans la Législation sociale
1978: Code de lois usuelles, en collaboration avec Ernst Trouillot.
1980: Rétrospectives... Horizons
1981: Au grand boulevard de la Liberté
1982: Analyse de la Législation révisant le statut de la femme mariée
1990: Code de lois usuelles
A paraître:
- Cahier juridique de l'enfant et de la famille
- Dictionnaire biographique d'Haïti, en collaboration avec E. Trouillot.
* Basée sur notre entrevue avec Ertha Pascal Trouillot (Septembre 1995)
(1) Francoise Fleury-Mazeau, avocat de la Cour de Paris dans sa préface à Rétrospectives et Horizons.


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Women of Haiti... A better Future: You know …..

Women of Haiti... A better Future: You know …..: You know ….. You know when you in peace when you remember past bad relationship and you smile because it’s over. Because life is ...

You know …..


You know …..

You know when you in peace when you remember past bad relationship and you smile because it’s over.

Because life is too short and too grand to let one person brings you down.

You know when someone is hiding is fears, because you’ve been there and you know the exact word to comfort.

Because life is too short and he doesn’t have to be small.

You know when things, your actions, all you believe in are taking, are falling into their right place.

Because you know life is too short to think small.

You know when it doesn’t have to be love to feel good being with someone, to appreciate all that is coming to you.

Because life is too short to limit yourself, to limit your wishes,.

You know when to forgive, because life is too short to waste time on details.

You know when to let go, to let it flow because nature knows, time will stop, angels will smiles, when the time, when reality, when aspirations, when life will begin

Because life is too short to be not spending it with the ONE that you love…..

By: Natacha Gomez

Haiti


dimanche 22 janvier 2012

Happiness....


Happiness is watching this view you sent me, sharing it makes me want to breathe

         The same air that you breathe, looking at it thru your eyes, seeing it with the window of

         Your heart.

Happiness is reading you, reading the way you call me, spelling out all the letters like a little kid,

                   And that reminds me of the sound of your voice when you speak to me, when I close

                   My eyes and just listen to   the music of   your voice.   

Happiness is lying in your arms and I let it flow , better than the shrink you listen, you understands , you comfort and I thank God for all those blessings , for this moment  , me ,

You, the silence, the stars watching, the angels looking down upon us.

Happiness is when you read between the lines and you know, when, how, and where    .

You put the fun in spending couple time for that I will always be your partner thru thick and thin.

Happiness is when I wish and it happens, when you anticipate my needs and share my dreams,

One bite a time we’re going thru this life, we’re constructing and building our little nest and work for a better future and a better world.

Happiness , is when I hear you laugh at my jokes , its watching those laugh lines in the corner of your eyes , it makes me feel alive and in those moments I forget about all the bad memories and all the weight of the world sorrow disappears.

Happiness is watching you sleep like a baby , in these moments the true you shows even more , it’s almost palpable the goodness you have in you, the gift of spreading joy around you , the snoring makes me smile , I  know when you wake up.you will just turn your head toward me , smile and my day will  start. 

Happiness is watching you acting like my bodyguard, checking on me, protecting me against everything that may come. Being able to lean on you, to count on you makes me want to be a better person. That is the way, the good way; we’re making the foundation of our relationship. Trust is not given, trust is earned and we will cherish that. It’s easy to look cool; it’s not that easy to act cool.

A million starts with one, so one day at a time for millions of years. I Will Love You.

By : Natacha Gomez

mercredi 18 janvier 2012

Women of Haiti... A better Future: L’Oubli...

Women of Haiti... A better Future: L’Oubli...: Gouttes d’argents, Mercure de ma vie, Folie de printemps, Clair de lune argenté. A ces brides de souvenirs, je me. rattachais … ...

L’Oubli...

Gouttes d’argents,

Mercure de ma vie,
Folie de printemps,
Clair de lune argenté.
A ces brides de souvenirs, je me. rattachais …
Comme un papillon paralysé
D'une flamme, les ailes brulées.
L’accident a tue la lumière de mes yeux.

Mais, n’ai-je pas toujours été aveugle ?
Ceinture dorée, paroles d’or.
Ne dit-on pas que celles des anciens le sont ?
Mes lèvres scellées tel un masque Vénitien.
Figées sur le non- dit.
J’aurais aimé tellement crier NON à la face du monde.
Mais, ai-je toujours eu droit à la parole ?
Loukoum ,baklava, Reine abeille.
Lune de miel, je souris, je rêve.
Promesses non tenues.
Espoir d’un lendemain meilleur toujours en attente.
Comme une rengaine.
Un refrain éternel de mots doux ,
Les notes de cette chanson d’amour.
Elles s'envolent loin
Puis reviennent mourir sur mes lèvres.
Je secoue la tete, Je souris.
Ai-je- jamais connue l’amour ?

Vermeille, la tache de vin.
Cramoisie les gouttes de sang
Je les regarde s’écouler de la douleur de mes plaies.
Comme un drapeau rouge,
Devant un taureau furieux, agite
La révolte se dechaîne, gronde...
Ma poitrine s’enfle pour pouvoir pousser enfin ce cri de guerre.
Pour sonner le glas sur les ennemis.
Rebeller contre ce nouveau coup du sort.
Et de ces chaines, liberer mon âme.
Mais, ai-je jamais été libre ?

Terre de feu, mère nourricière,
Telle Jeanne D’arc je veux embrasser la cause.
Comme Cléopâtre je veux lutter,
Comme Sanite Belair je veux me battre.
De toutes mes forces Je Crie!
J’appelle a la rescousse les esprits de ces grandes Dames.
Soudain Tout s' éclaircit,
Les brumes de mon esprit, moins dense,
Les nuages perdent leur gris,
Le ciel gagne son bleu.
Et comme une sirène émergeant des flots, je resurgis.
J’élève mes bras vers le ciel ;
Je suis moi, liberee pour toujours.

Par : Natacha Gomez

Sonia PIERRE,
 militant Dwa Fanm, Dwa Moun, ki tonbe anba yon lanmò san avèti dimanch 4 Desanm 2011 lan. SONIA se te kòdonatris MOUVMAN FANM DOMINIkO-AYISYÈN –MUDHA. Nan SOFA, relasyon nou ak MUDHA remonte depi ane 1986, lè SOFA te fenk fòme. Okòmansman li te yon jan difisil pou nou te konprann batay SONIA tap mennen atravè MUDHA. Menm jan ak SOFA, li te jwenn bokote pa li, anpil kritik sou non òganizasyon an ki nan lang panyòl vle di BèBè. Sètalo SONIA pran baton peleren ni pou li eksplike : Se pa pa aza yo te chwazi non sa a… pou yo menm non sa a se te yon denonsyasyon pou montre jan Fanm Dominikèn ki gen orijin Ayisyèn pat gen okenn dwa, menm Dwa Lapawòl.Ak anpil pasyans li te mete li aladispozisyon nou pou esplike sans batay li tap mennen an pou fanm nan batey yo ka jwi tout dwa yo : dwa pou gen idantite, dwa pou al lekòl, dwa pou ale nan inivèsite sa vle di Dwa fondalnatal tout sitwayen ak sitwayèn nan tout peyi sou latè dwe jwi. Fòk nou di, jous nan lane 2010 konstitisyon peyi Repiblik Dominikèn te rekonèt la lwa tè a menmjan ak peyi Etazini, sa vle di : depi w fèt nan peyi a ou se Dominiken. Men lwa sa a valab pou tout lòt moun sòf pou moun ki gen orijin Ayisyen. E depi w pa gen idantite w, ou pa gen dwa anyen menm lè w ap pote kontribisyon w nan devlopman peyi sa a.SONIA pat pè retire baboukèt leta Dominiken te mete sou bouch fanm ak gason sa yo pou denonse tout abi, move tretman, eksplwatasyon, diskriminasyon sou dominiken ki gen orijin Ayisyen. Malgre menas sou lavi li, li te kontinye mennen batay sa an Repiblik Dominikèn, ni sou tribin Entènasyonal. Nan fen ane 1990 yo li te ranpòte yon gwo viktwa devan tribinal Entènasyonal Dwa Moun nan Costa Rica kote tribinal sa a te kondane Gouvènman Dominiken an pou vyolasyon dwa dominiken ki gen orijin Ayisyen yo. Depi lè a, Gouvènman Dominiken an pa sispann pèsekite SONIA nan fè menas ak tantativ kraponnay sou li. Men, okenn nan manèv sa yo pat fè l sispann defann kòz la, ni detounen l sou chimen pou defann dwa li, dwa fanm kòm moun nan peyi sa a. SONIA, jodi a nou menm nan SOFA NOU VLE DI W MÈSI !
  • Mèsi pou PASYANS ou paske w pa t janm bouke eksplike, edike tout moun toupatou kote w pase sou kondisyon malsite konpatriyòt ou yo ap viv sou yon tè kote yo fèt, men, otorite yo refize yo jwi okenn Dwa yo genyen kòm moun ;

  • Mèsi pou KOURAJ ou toujou montre malgre Pèsekisyon, Menas, Kraponnay ;

  • Mèsi pou DETÈMINASYON w paske ou pat janm kite okenn obstak detounen w sou chimen w te trase a ;

  • Mèsi pou KONVIKSYON w paske w toujou gen yon sèl verite ki toujou klè pou ou : Dominiko – Ayisyèn yo gen Dwa tankou tout moun e w ap batay jouk mayi mi pou reklame epi defann Dwa sa yo ;
Jodi a, SONIA ou kite nou, men kò w ak vwa w, ap tounen semans pou fè 100 lòt, mil lòt vwa leve pou di ABA Eksklizyon, Viv Dwa Moun, Viv Dwa tout Fanm, Tout Dominiko-Ayisyen, ak Ayisyèn. Yon lòt fwa ankò, SOFA di chapoba pou ou Fanm VANYAN ! Lit Fanm nan se Lit tout Mas Pèp la Pou SOFA ______________________Doktè Lise-Marie DEJEAN
Marie Jeanne

Compagne inséparable de Lamartinière, elle ne manque pas de se distinguer hautement à ses côtés dans cette « Crête à Pierrot assiégée par une armée française de plus de 12.000 hommes ». Sous la pluie des projectiles, Marie-Jeanne allait d'un bout à l'autre des remparts, tantôt distribuant des cartouches, tantôt aidant à charger les canons. Et lorsque l'action devenait plus vive, crânement elle se précipitait au premier rang des soldats et jouait de la carabine avec un entrain endiablé.

Femme indigène du Port-Républicain, Marie-Jeanne venait à chaque assaut que donnaient les français affronter la mort sous les remparts.

Après la mort de Lamartinière, Marie-Jeanne fut pendant quelque temps la maîtresse de Dessalines. Ce dernier l'aimait beaucoup à cause de sa vaillance, de sa beauté, de sa jeunesse. L'histoire ainsi que les oeuvres poétiques la présentent comme une redoutable vengeresse de la Crête à Pierrot. Marie-Jeanne, la personnification de l'héroïsme féminin aux jours de la naissance de la Patrie

Elvire MAUROUARD
Lieutenant Sanite Belair

Sanite, surnom de Suzanne, est une jeune affranchie originaire de Verrettes qui épouse en 1796 Charles Bélair, neveu, aide de camp et lieutenant bien en vue de Toussaint.

C’est en 1802, dans les retranchements escarpés des Matheux, théâtre, plus de deux mois durant d'une prise d'armes de son mari Charles Bélair contre l'expédition Leclerc, que cette jeune femme, révéla son étonnante énergie. En route, en effet, pour les mornes de l'Arcahaie, ils n'avaient pas parcouru un espace de cent toises que la citoyenne Sanite qui partageait contre les négriers toute la haine de son mari, déclara hautement qu'elle ne voulait pas donner des soins plus longtemps à un jeune blanc. Ce dernier, tué à coups de sabre par les soldats de la huitième: les autorités n'en publièrent pas moins après, que Sanite, la brigande, avait de ses propres mains, sabré ce jeune blanc.

Quelques mois après, Sanite est faite prisonnière. Désespéré et ne trouvant pas mieux que de se résoudre à partager la captivité de sa femme, Bélair se rend. Ils sont condamnés six heures après leur arrivée au Cap-Français. La commission, considérant le grade militaire de Charles et le sexe de Sanite, son épouse, condamna le dit Bélair à être fusillé et la dite Sanite, sa femme à être décapitée. Le jour de l'exécution, le 5 octobre 1802, Sanite, qui répugnait à mourir autrement qu'en soldat, exigea et obtint, non sans peine, de ses bourreaux d'être fusillée. Charles Bélair entendit avec calme la voix de son épouse l'exhortant à mourir en brave. Au moment où il portait la main sur son coeur, il tomba, atteint de plusieurs balles à la tête. Sanite refusa de se laisser bander les yeux; le bourreau, malgré ses efforts, ne put la courber contre le billot. L'officier qui commandait le détachement fut obligé de la faire fusiller

Elvire MAUROUARD

Women of Haiti... A better Future: Falling.It’s here that sensation of emptiness,...

Women of Haiti... A better Future:
Falling.


It’s here that sensation of emptiness,...
: Falling. It’s here that sensation of emptiness, they say hope makes you float, and I say heart pain makes you light. It’s this...

Falling.



It’s here that sensation of emptiness, they say hope makes you float, and I say heart pain makes you light.

It’s this point like the thin line when the sun goes to meet the ocean.

You start falling when your eyes wide open cannot focus on anything.

When you have to return on your steps several time to try to remember what you were doing or where you were going.

You start falling when you don’t care anymore about your appearance.

When dates, months, events have no meaning for you. You just try to survive and it’s amazing the strength that you still have to hold on to life

Falling is when you avoid company; it’s that sensation of wanting to be invisible to others, to not feel anything. When you start referring you or telling your stories and say it’s another person.

Falling is that feeling of chaos, chaos inside your head, too many roads, too many options; it’s a labyrinth with no exit... When you feel useless, when they make you feel like a failure.

Falling is that sensation of perpetual darkness, somber are the thoughts, somber are the clothes, somber is always the mood.

When dead wishes forms a halo on you, when you just don’t care anymore.

Falling is that sensation of guilt because maybe if you had accepted one more time to be the door mat maybe you could have been happier. When you know that you were not wrong from the beginning you had that intuition but you choose to chase it.

But,

One day, when you think that you’ve reach the bottom….

You start falling all over again,

It’s that sensation of lightness, when you feel like a diva

Falling is when your eyes met and you saw all the untold

Falling is that feeling of dizziness when he took you in his arms for the first time. When all that is important are not vital anymore because you feel that you have the essential with you.

Falling is that feeling of joy, when you smile for no reason. When the rain just gives you another reason to be in his arms, when the hot sun shows you that he cares because he protects you...

Falling is that feeling of hope, when everything, every color seams brighter.

Falling is being able to dream again, to day dream ,to play with little kids and enjoy their plays, to laugh at a joke you heard several times, to enjoy the elders company.

Falling is saying Grace to the Lord, because he gave you a second chance, it’s the gift of peace, the balm to soothe the pain of your broken heart, when you sense his pardon for all your sins.

Falling is that sensation of acceptance, when you know that you belong, that you have reached the port like the sailor after a storm.

Falling is that feeling of plenitude, when you feel the salt of the ocean on your lips even when you’re on top of a mountain. When you talk with him in your heart when he is away. When you know that soon you will be reunited.

Falling is knowing that living besides him, sharing and caring for each other is the way to be.

When you don’t fear death because in the afterlife you will be reunited.



By: Natacha Gomez