mercredi 18 janvier 2012

Marie Jeanne

Compagne inséparable de Lamartinière, elle ne manque pas de se distinguer hautement à ses côtés dans cette « Crête à Pierrot assiégée par une armée française de plus de 12.000 hommes ». Sous la pluie des projectiles, Marie-Jeanne allait d'un bout à l'autre des remparts, tantôt distribuant des cartouches, tantôt aidant à charger les canons. Et lorsque l'action devenait plus vive, crânement elle se précipitait au premier rang des soldats et jouait de la carabine avec un entrain endiablé.

Femme indigène du Port-Républicain, Marie-Jeanne venait à chaque assaut que donnaient les français affronter la mort sous les remparts.

Après la mort de Lamartinière, Marie-Jeanne fut pendant quelque temps la maîtresse de Dessalines. Ce dernier l'aimait beaucoup à cause de sa vaillance, de sa beauté, de sa jeunesse. L'histoire ainsi que les oeuvres poétiques la présentent comme une redoutable vengeresse de la Crête à Pierrot. Marie-Jeanne, la personnification de l'héroïsme féminin aux jours de la naissance de la Patrie

Elvire MAUROUARD

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